Devilian – Un vent de nouveauté dans le monde des MMO

Les jeux en ligne massivement multijoueurs ne se ressemblent pas tous, et Devilian nous le prouve dès le début !

Alors que j’allais tranquillement continuer ma quête de la Champions League avec l’Olympique Lyonnais sur Football Manager 2016, voilà que Steam me propose un jeu gratuit à l’affiche, son nom ? Eh bien comme le titre de l’article si bien, il s’agit de Devilian.

Alors que je ne m’arrête que rarement sur ce que me propose Steam (disons qu’avec 328 jeux rien que sur la plateforme de Valve, j’ai tendance à ne plus en acheter, sous peine de ne jamais y toucher), cette petite affiche m’a attiré, sans raison apparente. Je m’en vais donc sur la fiche du jeu, regarde vite fait de quoi il en retourne, c’est donc un MMO, en Free To Play (Pay to Win ? je le verrais probablement au fil du temps), et à environ 33 % d’avis négatifs. Je regarde les screenshots, lis quelques avis (les plus pertinents de préférence), développé par Bluehole Ginno Games (branche de Bluehole Studio, les personnes derrière le bon Tera), et édité par Trion Worlds.

Trion Worlds ? Cela me parle ! Ils ont aussi édité Defiance, Rift ou encore Archeage. Ces trois jeux, je les ai tous essayés, Rift je l’ai abandonné, tout comme Archeage, mais Defiance reste encore aujourd’hui, du moins pour moi, l’un des meilleurs TPS online disponibles (et je ne dis pas ça parce que je l’ai payé, et qu’il est maintenant gratuit !). Je regarde un peu le synopsis, c’est quelque chose de plutôt basique pour un MMO, vos dieux sont morts, vous devez sauver le monde blablablabla, « monde persistant », OK je signe presque !

Du côté des avis, je vois « hack’n’slash », ça me refroidit un peu, « du MOBA à la League of Legends », je me réchauffe, continue à lire les quelques avis, et me dit que bon, après tout il est gratuit, et je n’ai absolument rien à perdre ! Après environ une heure et quinze minutes de téléchargement (le jeu de base, plus les 7 Go pour arriver sur le serveur Europe), je récupère mes identifiants pour le Glyph Launcher (le launcher des jeux de Trion Worlds), et me lance à corps perdu dans cette aventure !

Le menu est plutôt simpliste, mais bon, pour une fois je ne passe cinquante heures à trouver ce que je cherche, j’aime déjà ! S’en suit la petite création d’un personnage parmi quatre classes, et là c’est le début de la claque. Alors certes, les possibilités sont assez limitées, bien que satisfaisantes, mais la modélisation et l’animation des personnages est juste incroyable ! C’est bien simple, lors de la création de ma maléficieuse, j’ai choisi des vêtements (qui m’ont été enlevé après la création de perso:( ), et chaque petit coin de la robe dispose de son animation, même les boobs commençaient déjà à bouger dans tous les sens ! Sérieusement, j’ai réellement été impressionné de voir de telles animations, d’autant plus quand celles-ci sont reproduites dans le jeu, ainsi que la modélisation avec tous les éléments à gérer aux alentours, et donc sur chaque personnage, et lieu.

J’arrive enfin au moment le plus intéressant (et accessoirement celui que vous attendiez de lire), les premiers pas. Après avoir choisi le système de touche (clavier ou souris pour se déplacer, etc.), je m’en vais donc faire la première mission dans un espèce de donjon, couloir, dans la pure veine des hack’n’slash. Je ne suis pas très client de ce genre de jeu habituellement, mais les jeux de couleurs, l’univers, les animations (encore une fois), et un tas de petites choses me font craquer pour Devilian.

J’avance petit à petit, je joue, encore et encore, et PAF déjà une demi-heure, une heure, puis une heure et demie, et là faut que je m’arrête, malheureusement. Aucun souci, je sais que je pourrais y rejouer quelques heures plus tard, le temps de finaliser deux-trois petites choses, et me voici donc de nouveau devant Devilian. Je continue sereinement, je vois bien la patte Tera, mais il reste un petit quelque chose de plus ici, quelque chose qui me fait rester, et ne pas voir le temps passer.

Le côté Hack’n’slash offre une difficulté exemplaire, puisque les attaques sont dirigées vers là où la souris pointe, ce qui oblige à utiliser la barre d’accès rapide via les touches dédiées. Alors d’accord, pour certains cela coule de source sur les MMO, mais pas pour moi. Sur Star Wars: The Old Republic par exemple (et accessoirement parce que c’est le MMO sur lequel j’ai passé le plus d’heures), une fois l’ennemi verrouillé, je sais que je n’ai plus qu’à marteler à coup de souris mes différents « pouvoirs » afin de le vaincre, ici, je dois faire attention à bien diriger ma souris vers l’ennemi, tout en pensant à me déplacer pour esquiver en cas de besoin, sans oublier d’attaquer, et de faire attention à la barre de mana. Tant de chose à gérer en même temps qui rend Devilian encore plus sympathique.

Pour conclure sur mes premiers pas dans ce magnifique MMO, je conclurais par tout simplement dire que les quêtes secondaires se trouvent être sur le chemin des quêtes principales, évitant ainsi des détours interminables, du moins au début et j’ai hâte de voir si cela se confirmera dans les passages avancés.

Il me semble avoir dit tout ce que j’avais à dire sur cette petite découverte du mois, et je sens déjà qu’elle va occuper beaucoup de mes nuits. Si jamais vous vous lancez dans l’aventure de Devilian, n’hésitez pas à ajouter Romancia sur le serveur européen Seadrift, je vous ajouterais avec grand plaisir !

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